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Le journal d'Alyne

Le journal d'Alyne
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13 octobre 2008

Je ne me sens pas bien

J'ai le moral dans les chaussettes. Mais comme d'habiture, je mets mon masque de la bonne humeur...

Ma vie est loin d'être comme je l'avais imaginée. Plus jeune, je pensais qu'à mon âge actuel, je vivrai dans une maison, que je serai mariée et prête à avoir mon premier enfant. J'imaginais que ma mère serait là encore aujourd'hui... J'imaginais que je ferai ce que j'ai toujours voulu faire : chanter et jouer la comédie.

La comédie, je la joue bien puisqu'aujourd'hui, j'ai fait croire à mes collègues que je ne me sentais pas bien, que j'avais une gastro ou quelque chose comme ça et que je n'irai pas travailler. Je n'ai pas appelé le médecin, je pense revenir au bureau demain.

Travailler dans un bureau... c'est un boulot très différent du métier de chanteuse que je m'étais imaginé. Parfois, je me dis que c'est peut-être mieux comme ça... quand on voit les émissions de télé-réalité de nos jours : tout le monde veut devenir chanteur ! On dirait que cette option est encrée dans chaque jeune ! Ils veulent tous s'exprimer, ils ont tous quelque chose à dire et ils veulent tous s'exprimer à travers la musique...

Pourquoi je ne me suis pas lancée ? La raison principale est que je ne suis pas née avec le don d'avoir une voix  hors du commun... Je n'ai jamais dit à personne que je voulais être chanteuse. Peut-être que si j'avais confié ce secret à une personne, cette personne m'aurait aidé à réaliser mon rêve. Rêve qui aujourd'hui n'est plus.

Je crois que je n'ai plus de rêves. Il ne me reste plus que de l'espoir. L'espoir qu'un jour, ma vie sera comme je l'imagine. Simple. Avec mon mari, mes enfants. Dans une maison que j'aurais décorée. Avec quelques chats. Je les adore ces petites bêtes.

Ah si, j'ai trouvé : mon plus grand rêve est d'aller aux Etats-Unis. J'ai l'impression que c'est là-bas que j'aurais dû naître. Je suis une américaine manquée, comme d'autres sont des garçons manqués. Je me fous de la Politique. Je sais que les Américains n'ont pas toujours été justes et agissent parfois comme des imbéciles... comme le reste du monde.
Je rêve de visiter New York et ses grattes-ciels. Parfois, dans mes moments de folie, je m'imagine tout quitter pour aller vivre là-bas. Commencer une nouvelle vie. Un nouveau départ. Des nouvelles chances. Des nouveaux amis.
Bien sûr, l'herbe du pré d'à côté n'est jamais aussi verte qu'on l'imagine.

Je sais que chacun a ses angoisses, ses déceptions, ses espoirs, sa vie.

Au lieu de me lamenter, je devrais peut-être faire en sorte de changer, ou du moins, d'améliorer my so simple life. Mais comment ? Chassez le naturel, il revient au galop.

Ca m'arrive souvent de me dire que je devrais peut-être plus sortir avec mes amies. Pas en boîte (car je déteste ça) mais aller plus souvent au ciné ou boire un verre. Mais il y a le facteur financier qui met des barrières. Les temps dne sont pas évidents que ce soit pour moi ou pour les autres. On sait que l'économie va mal, que les pauvres ont tendance à devenir plus pauvres et les riches s'enrichissent. On en parlait encore samedi durant ma séance chez le dentiste. Est-il encore donné au gens la possibilité d'épargner un peu d'argent, quand on voit les loyers, les factures... ?

Pour m'évader et faire en sorte de me sentir mieux, j'ai déjà essayé plusieurs choses... de reprendre des cours de guitare mais ça ne me botte pas plus que ça (du moins en ce moment car quand je suis motivée, je passerai ma journée à jouer de la gratte) ; apprendre la couture, le tricot, le crochet... poufffffff pour trouver quelqu'un qui puisse vous aider, ce n'est pas évident et prendre des cours avec des guenons qui n'ont rien dans la cervelle, je ne saurais plus le faire (j'ai dû prendre 3 ou 4 cours jusqu'à ce que je me rendais compte que je donnais de l'argent pour avoir le droit d'être en compagnie d'une prof qui ne m'apprenait pas grand chose car trop occupée à essayer d'apprendre les bases de la couture à ces "guenons"...) ; de prendre des cours de danse... avec un prof qui fait les " 3 et 4" pas en même temps que la musique. En plus, il n'y avait que des vieilles à ce cours... BREF.

Il y a toujours quelque chose pour m'arrêter.

Sans compter que ma nature profonde est : casanière. J'adore rester à la maison. Mais j'ai l'impression qu'à force, ça me rend malheureuse. Mais je ne veux pas sortir, je n'en ai pas trop les moyens. Et le monde dans lequel on vit me fait peur. Toute cette violence, cette méchanceté gratuite...

Non, il faut que je me trouve d'autres occupations. Ici, je viens de renflouer ma bibliothèque. Après avoir vu et revu les quelques dvd que j'ai à l'appart, je me suis dit que de lire et m'évader à travers les mots n'était pas une mauvaise idée.

Et je ne mets pas les options guitare, couture, tricot, crochet, danse à la poubelle... Ce n'était peut-être pas le bon moment la dernière fois que j'ai voulu m'y mettre.

Quand est-ce qu'on sait que le bon moment est arrivé ? Telle est ma question !

XOXO
Alyne

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13 octobre 2008

Ouverture de mon journal intime

Bonjour les Bloggeurs,

J'ouvre mon journal intime en ligne car j'ai besoin de me confier, j'ai besoin de parler, j'ai besoin de dire ce que je pense sans avoir la sensation d'être jugée...

J'ai volontairement modifié mon prénom. Je veux rester anonyme. Je pense que cela a son charme. Et je me démarquerai sans doute de tous ces blogs, ces skyrock où tout le monde met des photos en attendant qu'on mette en commentaires "waouww t'es trop beau/belle sur cette tof" mdrr (c'est rien, c'est mon premier coup de gueule... ça me saoule de voir tous les jeunes créer des blogs alors qu'ils n'ont, en majorité, pas grand chose à dire... ils veulent juste se montrer. Je sais de quoi je parle, j'ai une amie -si si, c'est quand même mon amie - qui n'arrête pas de se prendre en photo... Elle les met sur son "sky" en mettant "Ma nouvelle tof", "Mes yeux" ils sont troooop beaux, ... BREF ! Ca m'énerve.)

Je change de prénom, alors pas question de mettre des photos personnelles.

Pour garder cette idée d'anonymat, je prendrais soin aussi de modifier les noms des personnes dont je pourrais être amenée à parler.

J'ai un gros poids sur le coeur... et je n'ai encore jamais eu l'occasion de trouver une véritable AMIE, vous savez, cette personne qui vous écoute, qui vous aide, qui sait garder votre secret bien au chaud, qui ne vous critique pas (ou si elle le fait, elle argumente), qui ne dit pas que votre métier n'est pas intéressant (alors qu'elle ne s'y connait pas).
J'ai, à maintes reprises, acheté des carnets qui étaient censés devenir des journaux intimes. Je les commençais, mais je ne tenais jamais un mois... était-ce par peur qu'on découvre mon carnet ? et donc mes secrets ? mes confidences ?

Aujourd'hui, c'est décidé : quand ça va, quand ça ne va pas, quand j'ai quelque chose à dire, etc au lieu de tout garder pour moi à défaut d'en parler, je l'écrirai sur mon journal en ligne.

Rien que d'y penser, je vais déjà un peu mieux.

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